X98-032.CHP:Corel VENTURA

On 14 April 1994, the British Columbia government announced a new stumpage formula that, at then-expected product prices, increased the average charge by about $12/m3 and more than doubled the rate at which stumpage fees change when lumber prices change. Most of the increased revenues are reinvested in the forest sector by a new organization, Forest Renewal British Columbia (FRBC), created specifically for that purpose. Using standard event-study methodologies, this paper documents the net effect of the fee increases and new policy direction on British Columbia forest products companies. After controlling for firm-specific risk and the decline in the Toronto Stock Exchange that occurred at about the same time, the new stumpage policy extracted about $1.0 billion from shareholders of the firms studied, and perhaps $2.4 billion from all licencees (an amount roughly equal to the capitalized after-tax cost of the higher fees). The impact on individual firms is highly correlated with the allowable annual cut (AAC) in replaceable licenses each holds, with an average impact of about $33.3/m3 of AAC. The market appears to have discounted both the good news about offsets in impending timber-supply reductions that the creation of FRBC implies and the reductions in earnings risk that the new stumpage system provides. When added to the increased regulatory costs associated with the new provincial Forest Practice Code, the timber-fee increases appear to have fully depleted the value of holding British Columbia timber quotas. Résumé : Le 14 avril 1994, le gouvernement de la Colombie-Britannique annonçait une nouvelle formule de redevances qui augmentait le coßt moyen d’environ 12 $/m3 par rapport aux prix des produits anticipØs à ce moment et faisait plus que doubler le taux de variation des redevances lorsque les prix du sciage changent. La majoritØ de ces nouveaux revenus sont rØinvestis dans le secteur forestier par une nouvelle organisation, le Renouveau forestier de la Colombie-Britannique (FRBC), crØØe spØcifiquement à cette fin. À l’aide de mØthodes standards d’Øtudes d’ØvŁnements, cet article documente l’effet de l’augmentation des droits et de l’orientation de cette nouvelle politique sur les compagnies de produits forestiers de la Colombie-Britannique. AprŁs avoir tenu compte du risque spØcifique à chaque entreprise et de la baisse de l’indice boursier du TSE qui s’est produite à peu prŁs au mŒme moment, la nouvelle politique de redevances a soutirØ environ 1 milliard de dollars aux actionnaires des entreprises ØtudiØes, et peut-Œtre 2,4 milliards de dollars à tous les dØtenteurs de contrats (un montant grossiŁrement Øgal au coßt capitalisØ aprŁs impôt des droits plus ØlevØs). L’impact sur les firmes individuelles est fortement corrØlØ avec la possibilitØ annuelle de coupe (PAC) que chacun dØtient sous forme de licences remplaçables avec un impact moyen d’environ 33,3 $/m3 de la PAC. Le marchØ ne semble pas avoir tenu compte des bonnes nouvelles au sujet des compensations qu’implique la crØation du FRBC face à la rØduction imminente de l’approvisionnement en bois et au sujet de la rØduction du risque sur les gains que le nouveau systŁme de redevance provoque. AdditionnØs aux coßts accrus engendrØs par les rŁglements associØs au nouveau Code de pratique forestiŁre, les augmentations de droits de coupe semblent avoir complŁtement anØanti la valeur associØe au fait de dØtenir des quotas d’approvisionnement en bois en Colombie-Britannique. [Traduit par la RØdaction]